Charentaises été - écossais bleu - semelle enduite - CH-007

La Guêpe

La marque La Guêpe vous propose des articles fabriqués avec des matériaux de qualité, réalisés par des artisans confirmés et fiers de perpétuer la tradition française.

Soucieux de votre satisfaction, nous mettons un point d’honneur à vous proposer des produits fabriqués dans les règles de l’art.

Il est important pour nous de continuer à mettre à œuvre le savoir-faire français afin de vous procurer un petit bout de notre Histoire.

Des pieds au chaud, toute l’année !

Que ce soit à l’automne, pour les premières fraîcheurs, à l’hiver pour ne pas marcher sur le carrelage froid, au printemps pour ne pas sortir pieds-nus sur la terrasse, ou même à l’été (pour les plus frileux) ; optez pour des charentaises en laine !
Elles vous seront toujours utiles, peu importe la saison de l’année !

L’impression de marcher sur un nuage

Vous voyez cette sensation de marcher sur un tapis ou une moquette douce ?

C’est agréable et on a l’impression de marcher sur un nuage.

En portant ces charentaises, vous aurez la même sensation, mais en mieux ! Vos pieds seront en total confort !

Conçues pour durer

Ces charentaises sont fabriquées grâce à une technique centenaire : le cousu-retourné.

Les coutures sont donc protégées de l’extérieur, et cela rend également le chausson plus souple.

La semelle en feutre apporte de la rigidité et permet à la laine du chausson d’être protégée des accrochages éventuels venant du sol.

Une appellation reconnue !

Depuis mars 2019, la charentaise fait l’objet d’une protection « d’Indication Géographique », une première dans l’industrie de la mode en France sous le titre « Charentaises de Charente-Périgord ».

Cette appellation est associée à la technique du cousu-retourné, ainsi que de sa région natale.

L’histoire des charentaises

La charentaise fut créée au XVIIe siècle à partir des rebuts de feutres de papeterie dans la région d'Angoulême. Les premières étaient noires, le dessus en laine, la semelle en feutre, sans pied droit ni pied gauche pour les alterner et en faire durer l'usage.

Au début, ce type de pantoufles se glissait dans les sabots afin de remplacer la paille et avoir plus de confort. Par la suite, un cordonnier aurait eu l’idée d’y rajouter une semelle rigide.

La véritable charentaise apparaîtra en 1907, grâce au docteur Jeva (dont l'usine existe encore aujourd'hui), il invente le collage du feutre et crée des pantoufles aux couleurs vives et aux décors de type écossais.

Ensuite, la charentaise commencera à être portée toute seule, sans sabots, mais l’habitude perdurera à la campagne, jusque dans les années 1960 : on les porte seules à l'intérieur mais on continue de les glisser dans les sabots à l'extérieur.

En 1907, Théophile RONDINAUD, cordonnier à la Rochefoucauld, se lance dans la fabrication de ses confortables chaussons en feutre de laine.
Le succès mondial vient avec James RONDINAUD qui les modernise, les développe, et les fait connaître dans le monde entier.

Les artisans créateurs : RONDINAUD, L’ATELIER CHARENTAISES

Dans les années 1970 : quelque 1 300 personnes travaillent pour Monsieur RONDINAUD. Il tient le premier rang sur le marché de la charentaise.
Une prospérité mise à mal par l'arrivée sur le marché de la concurrence chinoise…

En février 2018, un premier dépôt de bilan entraîne sa fusion avec d’autres PME du secteur, et se nomment ensemble « La manufacture charentaise ». Une deuxième faillite 18 mois plus tard entraîne le licenciement des 100 derniers salariés, et la fermeture de La Manufacture Charentaise.

Quelques années plus tard, une douzaine d’entre eux se sont à nouveau rassemblés afin de former une nouvelle entreprise : L’Atelier Charentaises. Créée par Michel VIOLLEAU et Olivier RONDINAUD, arrière-petit-fils du célèbre cordonnier, L’Atelier Charentaises fabrique des chaussons de qualité, grâce à un savoir-faire plus que centenaire dont la fameuse technique reste inchangée : le cousu-retourné.

Le saviez-vous ?

L’entreprise Jules Tournier & Fils participe à la fabrication de nos charentaises.

1865, Jules Tournier fonde sa société de tissus à Mazamet, près de Toulouse.
Plus de 150 ans plus tard, il ne reste pas grand-chose de l'industrie à Mazamet. Les ateliers ferment ou délocalisent (comme la filière cuir à Graulhet)... Pourtant, l’entreprise Jules Tournier & Fils garde le cap.
Dans les années 1960, l’entreprise se diversifie vers des tissus "mode" pour le luxe et la haute couture.
Jules Tournier exporte aujourd'hui dans le monde entier, là où on recherche l’excellence du made in France.
Cette entreprise est le tout dernier lainier français à procéder à chaque étape (du produit brut au produit fini). Filature, teinture, tissage tout est réalisé à Mazamet.

« Nous sommes le dernier fabricant mondial de feutres tissés pour les semelles. Cet atelier traditionnel fonctionne encore avec des machines des années 30, car elles sont impossible à fabriquer avec du matériel moderne.»

L’Etat a reconnu le travail et l’excellence du savoir-faire de Jules Tournier et lui a attribué le label EPV (Entreprise du Patrimoine Vivant). Ce label est décerné pour 5 ans seulement, impossible de se reposer sur ses lauriers.
Quelle entreprise ! Nous pouvons être fiers de notre patrimoine.

Caractéristiques:
Taille: du 37 au 44
Intérieur non fourré
Largeur généreuse pour le meilleur confort.

Semelle feutre 3 chaînes, avec revêtement élastomère, cousue à la partie supérieure (Bien plus solide que la colle qui ne tient pas longtemps)