Certains farouches n’ont aucun « costume-cravate » et d’autres, plus distingués, ne possèdent pas le moindre de jean. Par contre s’il y a un accessoire incontournable dans n’importe quelle garde-robe masculine, c’est bien la ceinture. Cet indispensable dans l’habillage masculin ne tire pas son importance dans son aspect esthétique, bien que ce dernier soit un critère de choix secondaire non négligeable après la nature de la matière première. En effet, il s’agit avant tout d’un rôle de maintien. Le tissu du pantalon ne permet pas de tenir à la taille, excepté dans certains vêtements de sport munis d’un élastique ou d’un cordon de serrage. La ceinture permet au pantalon de rester droit de haut en bas, sans plis. Pourtant, à une certaine époque, la ceinture pour homme avait bien d’autres utilités.
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La ceinture n’est pas un attirail né dans le monde moderne. Pour tout dire, son existence est même antérieure au pantalon. Et pourtant c’est ce dernier qui est maintenant la raison d’être de la ceinture. Dans de nombreuses civilisations primitives, la ceinture avait un aspect symbolique, tout au moins ornemental. Il y a même des tribus qui vivent sans aucun vêtement, mais qui portent un cordage ou une lanière de cuir sur la hanche. Cet ornement peut être accompagné de coquillage, de bout de métal ou encore des feuilles et des fleurs. Tout cela pour dire que comme pour la ceinture pour homme peut aussi avoir une allure thématique et distinguée selon les circonstances. En effet, point marquant de la séparation du haut et du bas, la ceinture attire toujours l’attention des observateurs de la mode masculine.
Si on veut soigner son apparence, cela passe donc par un bon choix de ceinture. Comment y arriver ? Le mieux est de se procurer à la source. Chez l’artisan maroquinier. Pourquoi ? Parce que l’on a besoin d’une ceinture pour homme en cuir véritable et bien travaillé. Le vrai cuir pour les vrais hommes. Ce n’est pas à discuter. Les jeunes lycéens peuvent se contenter de simili ou de matières premières à base de pétrole, mais quand on a franchi un certain degré de maturité une ceinture en cuir est un must have. Pour en revenir sur l’artisan maroquinier, son avantage réside dans le fait qu’il doit faire un choix avec la matière première qu’il utilise. S’il prend du cuir de mauvaise qualité, un artisan aura plus de travail pour rectifier les défauts et cacher les imperfections. Une tâche pourtant facile pour les industriels qui peuvent effectuer des traitements lourds avec taylorisation du système de production.
L’artisan maroquinier est un virtuose du travail du cuir et il reste la personne la plus qualifiée pour fabriquer cette bandelette de cuir en apparence si simple. Il faut préciser que l’esthétique de la ceinture pour homme n’a pas toujours été aussi dénuée de style. On se souvient encore de ces pistoléros d’il y a quelques siècles, qui arboraient fièrement des ceinturons en cuir marron ou noir. Une sorte de ceinture large et robuste qui pouvait accueillir un lot massif d’ornements personnalisés. Pour les professionnels de la gâchette, il fallait bien sûr des emplacements dédiés aux balles. La solidité était un must, puisqu’avec le poids de deux 45 qui pendent sur les côtés et qui sont continuellement ballotés quand on monte à cheval, il faut être à la fois souple et résistant. L’artisan maroquinier, après avoir choisi les bonnes parties de cuir qu’il doit utiliser, doit travailler le cuir pour lui donner de l’élasticité et de la consistance.
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Même si la ceinture pour homme n’est plus aussi symboliquement ornée comme chez les tribus primitives qu’elle n’est plus si utile et stylée que pour un tirailleur du Far West, elle garde tout de même un rôle important dans la tenue vestimentaire. Il faut l’avouer, la ceinture pour homme qui se respecte, du moins quand on veut avoir de la classe, n’est pas le genre m’as-tu-vu. On peut avoir affaire à une ceinture large, mais les seuls ornements autorisés en dehors de la boucle de ceinture et la ganse de maintien, ce sont les trous et le fil de surpiqûre qui parcoure la longueur de la bandelette de cuir. Chez certains professionnels, il s’avère parfois nécessaire de mettre deux rangées de trous, quand on a affaire à une ceinture large. Cela se voit par exemple chez les policiers ou les bricoleurs qui ont même leur ceinturon spécial avec des outils de toutes sortes.
Comme pour les pantalons et les chaussures, il y a une pointure correspondante pour cette lanière de cuir si importante dans la mode masculine. La ceinture grande taille du riche homme d’affaires n’a pas la même longueur que la bande de cuir qui entoure les hanches d’un jeune lycéen qui n’a pas encore terminé sa croissance. À quoi servent les trous ? Question qui semble à première vue pertinente puisque l’ardillon peut logiquement entrer dans plusieurs trous pour donner à la ceinture des caractéristiques adaptables dans sa longueur. Mais n’oublions pas que l’on parle ici de cet accessoire, indispensable et incontournable, qui possède la faculté d’attirer l’attention des observateurs. Une faute de goût, si discrète soit-elle, sur la ceinture pour homme, et c’est toute l’élégance qui s’écroule. Alors oui il y a des trous, mais si l’ardillon entre dans le premier ou le dernier trou, c’est que la ceinture est trop petite ou trop grande pour son porteur. C’est une règle qu’il faut savoir dans la mode, l’ardillon doit entrer dans le trou central.
Que ce soit pour une ceinture grande taille ou petite taille, on peut déterminer la longueur de ceinture idéale. Que l’on fasse commande chez un artisan maroquinier ou sur internet, cette taille de ceinture à indiquer est la même, puisque c’est une manière de mesurer conventionnelle. Ce qu’il faut savoir, c’est que ce n’est pas la distance entre la boucle de ceinture et son extrémité opposée qu’il faut mesurer. Parce que quand on donne les mesures, c’est bien le tour de taille de la personne qui doit porter la ceinture qui est donnée. De ce fait, si on doit remplacer une ceinture ancienne, ce n’est pas sa longueur totale qu’il faut mesurer, mais bien la distance entre la boucle de ceinture et le trou qui est le plus souvent utilisé.
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